• Résumé des vidéos par Sabrina

    Vers une nouvelle instrumentation :

     

    Ces vidéos proviennent du MOOC Efan, Eduquer et former avec le numérique.
    Les vidéos 1 (« Vers une nouvelle instrumentation ») et 3 (« Nouveaux outils ») nous montre Eric Bruillard, enseignant à l’ENS Cachan. La vidéo 2 (« Histoire des technologies éducatives ») implique Jean-Louis Baron, enseignant à Paris Descarte.

     

    Vidéo 1 : 

    Que ce soit pour les apprenants ou pour les enseignants, l’éducation passe par des activités sociales instrumentées. Avec l’informatique et les technologies, ces 3 dimensions sont liées de telle sorte que lorsqu’on va modifier l’une d’elle, les autres sont également modifiées.

                Le terme activité implique une dimension d’action. Cela nécessite que l’individu doive être actif lors de l’apprentissage ou l’enseignement. Certaines sont liées aux sens (écouter, voir, sentir, goûter). Mais tout cela dépend, en grande partie, des technologies, notamment celles liées à l’écriture (lire et écrire).

                L’apprentissage est social puisqu’il implique des interactions entre les apprenants ou entre apprenants et enseignants.  Le phénomène de groupe va permettre à chacun de jouer un rôle dans la construction d’un savoir spécifique. Le rôle des pairs dans l’apprentissage est primordial et va influer fortement sur l’implication des élèves de façon spontanée dans une tâche donnée, de la motivation qu’ils vont montrer. La socialisation est une des finalités de l’éducation et va permettre à chacun de prendre en compte le monde qui l’entoure.

                L’instrumentation est d’abord matérielle, qu’on parle des outils collectifs comme les tableaux ou les affiches ou qu’on parle des outils individuels que l’on peut trouver dans les classes (cahiers, livre, …). L’instrumentation est également sociale en ce qui concerne les différents médias que l’on peut avoir à son domicile (radio, TV, …). Cette instrumentation a une forte dimension intellectuelle puisque les apprentissages vont émanés de ces supports variés.

                Il y a 3 visions principales pour l’apprentissage et l’enseignement. L’acquisition des connaissances va permettre de pouvoir les réutiliser, les transférer et transmettre et ce sont les professeurs dans les institutions qui vont réactiver ces connaissances préconstruites. La participation au sein de groupes va  permettre d’apprendre de manière commune. On aide chacun à atteindre le but fixé (le savoir). La construction des connaissances va être amenée par les interactions sociales et les instruments à disposition.

                Les nouvelles technologies, dont l’informatique, permet de nouvelles méthodes d’apprentissages. Les nouvelles générations sont entourées par ces technologies et il faut que les enseignants adaptent leurs activités aux nouveaux instruments à disposition. Ces innovations changent les apprentissages depuis toujours et le feront encore.

     

    Vidéo 2 :

                Cette vidéo retrace l’histoire de la technologie éducative au fil des siècles. Ce sont des outils d’enseignement et d’apprentissages qui peuvent aussi bien servir au formateur qu’à l’apprenant. Depuis toujours, le monde connaît des innovations qui vont permettre d’améliorer telle ou telle dimension. Dans le domaine de l’éducation, cela s’inscrit sur une très longue histoire.

                En effet, la tablette pour l’apprentissage de l’écriture était déjà utilisée à Athènes pour l’apprentissage de l’écriture (les étudiants inscrivaient des mots dans la cire grâce à des sortes de stylets). L’apprentissage se faisait par imitation d’un modèle donné par un enseignant (programmation didactique). Le tableau noir, au XIXème siècle, était un espace de partage collectif qui émanait d’une pédagogie frontale. Au XIXème encore, l’ancêtre du rétroprojecteur permettait de montrer de manière plus concrète des images à la classe pour amener les échanges entre pairs. Ce qui a précédé les podcasts permettait à certains de réviser les épreuves du baccalauréat, par exemple, en suivant scrupuleusement un programme (approche didactique). Dans les années 60,  des innovations technologiques ont amené les professeurs à programmer des sortes d’ordinateurs pour donner plus de liberté aux élèves qui pouvaient parcourir seuls des programmes avec des ramifications.

                 La véritable place de l’enseignant dans la mise en place des nouvelles technologies est de les tester sur ses élèves qui sont vus comme des « cobayes ». En effet, selon L. Cuban, les innovations viennent par vagues et sont préalablement testées dans les écoles avant d’êtres insérées dans la société. Mais, des différences sont observables entre le système scolaire et la société et, du coup, une innovation qui a provoqué un grand enthousiasme peut amener ensuite une grande désillusion.

                Après cette vague, il va y avoir tout un processus de scolarisation qui peut durer très longtemps puisque les changements dans les systèmes éducatifs sont lents. Mais ces évolutions sont bien réelles et vont s’inscrire dans un but d’efficacité et de qualité.

                Le numérique n’est plus une innovation, il est ancrée dans notre société mais subit encore des évolutions avec les tablettes, les applications interactives, …). Il existe des inégalités au niveau du territoire puisque le système d’autorité est divisé entre l’Etat (Education Nationale) et les collectivités territoriales, les communes, … Les différentes réformes ouvrent une liberté plus grande entre le temps de classe et après la classe pour y diffuser de façon plus importante de nouvelles innovations.

     

    Vidéo 3 :

    Quelles spécificités de l’informatique pour enseigner et former ?

    L’instrumentation est liée à l’informatique.

    Le numérique est différent de l’informatique. En effet, le numérique est un format de données.

    L’électronique se réalise grâce à des machines. Quant à l’informatique, elle permet essentiellement de traiter des données. C’est une science qui permet de produire un ensemble de technologies. Les T.I.C. (technologies de l’information et de la communication) sont un  espace d’information entre la science et toutes ces technologies.

    Méta technologie c’est une technologie qui simule toutes les autres technologies. C’est pour cela qu’on peut les réutiliser après, on peut reprendre ce qui a été fait en amont.

    Deuxième point : l’informatique est une technologie d’écriture. Il faut scinder l’écriture de son support. On peut passer d’un support à l’autre alors que sur le papier, on ne peut pas retirer l’écriture. Grâce l’efficacité des supports numériques, nous pouvons retravailler et modifier les textes, réfléchir et expérimenter.  Cela permet de voir, de simuler, de faire des essais, de réfléchir et de reprendre ce que nous écrivons. De plus, internet permet d’échanger mondialement. La technologie permet d’augmenter et d’améliorer nos possibilités. Selon certains auteurs, tel que Goody par exemple, pour un travail intellectuel, il est important d’établir des listes ou des tableaux. Cela permet d’avoir des supports plus efficaces, en 3D par exemple, de créer des graphismes, et d’écrire de manière collective. Cependant, l’école ne permet pas de se familiariser avec ce monde informatique et de travailler avec ces nouvelles possibilités. On travaille toujours sur papier et on ne se donne pas les moyens de travailler avec notre époque.


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